Ce topic est là pour vous aider dans le choix des textiles que vous utiliserez pour créer votre costume. Je pense que c'est important si on ne veut se retrouver avec déguisement !
Les informations qui vont suivre sont tirées des livres "Mon costume Médiéval - Mieux le connaître et le recréer" aux éditions Équinoxe, et "Technologie des tissus" aux éditions Casteilla. Je les ai en ma possession, donc si vous souhaitez les regarder, n'hésitez pas à me demander !
Le premier va vous aider à choisir, d'un point de vue historique, même si nous pouvons nous permettre des fantaisies. Je vais vous parler des matières utilisées au Moyen Âge, et un peu des couleurs.
Le second livre vous aidera à savoir quels matériaux sont les plus avantageux au niveau de la protection contre le froid, le chaud, s'il se froisse facilement, son entretien... L'idéal est de regarder en magasin à quoi ressemblent les différentes matières textiles, afin de se faire une vraie idée du résultat final.
Les matières utilisées au Moyen Âge
La laine : la matière la plus utiliser à cette époque car facile à exploiter et à travailler. On la retrouvait le plus souvent sous la forme du drap de laine. On trouvait également l'étamine, un lainage très fin, plus utilisée dans la haute société. En revanche, on trouvait peu de tricots ou d'ouvrages tricotés. Pour les plus riche, le camelot, une belle étoffe tissée en poils de chameau et parfois rehaussée de fils d'or, était parfois utilisée.
La soie : dès le haut Moyen Âge, la soie était connue par les noble. La culture du mûrier (la soie est filée puis tissée à partir du cocon du bombyx de mûrier) et le tissage de la soie arrivent en France au XIIème siècle. C'est à ce moment là que l'on trouve du cendal, qui est une sorte de taffetas assez léger, avec lequel on créé des chemises, des doublures... Ce tissu pouvait être teint et, occasionnellement, recouvert de feuilles d'or. Le samit est plus épais, proche du satin mais moins brillant. Il était réservé à la noblesse et pouvait, lui aussi, être doré, broché ou argenté. Les étoffes de soie à reflets changeants, bien que connues à partir du XIIème siécle, ne seront répandues qu'aux XIVème et XVème siécles.
Le velours : inventé au XIIIème siécle, il apparaît surtout à la fin du Moyen Âge.
Le lin : une matière exploitée depuis longtemps ! On l'utilise pour faire de fines étoffes blanches comme le chainsil (chemises, coiffes, voiles...), ou des tissus plus épais comme le coutil (cotte, draps et tentures murales).
Le coton : au XIIème siècle, il est cultivé en Italie. On s'en sert principalement pour le matelassage aux gambisons et hoquetons (sous-vêtements pour les chevaliers, destinés à servir de protection lors des combats).
Le tissage pouvait être réalisé avec plusieurs matières, comme les mélanges soie et lin, ou coton et or... Le tissage permettait aussi d'obtenir des tissus à carreaux, rayés ou avec des motifs.
Les fourrures : les poils étaient rarement présentés à l'extérieur du vêtement, la plupart des vêtements d'hiver étant fourrés, à l'exception de l'hermine des habits d'apparat. L'homme du peuple se contentera de peaux de lapin, renard ou écureuil (local), alors que les nobles iront jusqu'à importer les fourrures du grand Nord et d'Afrique.
Les informations qui vont suivre sont tirées des livres "Mon costume Médiéval - Mieux le connaître et le recréer" aux éditions Équinoxe, et "Technologie des tissus" aux éditions Casteilla. Je les ai en ma possession, donc si vous souhaitez les regarder, n'hésitez pas à me demander !
Le premier va vous aider à choisir, d'un point de vue historique, même si nous pouvons nous permettre des fantaisies. Je vais vous parler des matières utilisées au Moyen Âge, et un peu des couleurs.
Le second livre vous aidera à savoir quels matériaux sont les plus avantageux au niveau de la protection contre le froid, le chaud, s'il se froisse facilement, son entretien... L'idéal est de regarder en magasin à quoi ressemblent les différentes matières textiles, afin de se faire une vraie idée du résultat final.
Les matières utilisées au Moyen Âge
La laine : la matière la plus utiliser à cette époque car facile à exploiter et à travailler. On la retrouvait le plus souvent sous la forme du drap de laine. On trouvait également l'étamine, un lainage très fin, plus utilisée dans la haute société. En revanche, on trouvait peu de tricots ou d'ouvrages tricotés. Pour les plus riche, le camelot, une belle étoffe tissée en poils de chameau et parfois rehaussée de fils d'or, était parfois utilisée.
La soie : dès le haut Moyen Âge, la soie était connue par les noble. La culture du mûrier (la soie est filée puis tissée à partir du cocon du bombyx de mûrier) et le tissage de la soie arrivent en France au XIIème siècle. C'est à ce moment là que l'on trouve du cendal, qui est une sorte de taffetas assez léger, avec lequel on créé des chemises, des doublures... Ce tissu pouvait être teint et, occasionnellement, recouvert de feuilles d'or. Le samit est plus épais, proche du satin mais moins brillant. Il était réservé à la noblesse et pouvait, lui aussi, être doré, broché ou argenté. Les étoffes de soie à reflets changeants, bien que connues à partir du XIIème siécle, ne seront répandues qu'aux XIVème et XVème siécles.
Le velours : inventé au XIIIème siécle, il apparaît surtout à la fin du Moyen Âge.
Le lin : une matière exploitée depuis longtemps ! On l'utilise pour faire de fines étoffes blanches comme le chainsil (chemises, coiffes, voiles...), ou des tissus plus épais comme le coutil (cotte, draps et tentures murales).
Le coton : au XIIème siècle, il est cultivé en Italie. On s'en sert principalement pour le matelassage aux gambisons et hoquetons (sous-vêtements pour les chevaliers, destinés à servir de protection lors des combats).
Le tissage pouvait être réalisé avec plusieurs matières, comme les mélanges soie et lin, ou coton et or... Le tissage permettait aussi d'obtenir des tissus à carreaux, rayés ou avec des motifs.
Les fourrures : les poils étaient rarement présentés à l'extérieur du vêtement, la plupart des vêtements d'hiver étant fourrés, à l'exception de l'hermine des habits d'apparat. L'homme du peuple se contentera de peaux de lapin, renard ou écureuil (local), alors que les nobles iront jusqu'à importer les fourrures du grand Nord et d'Afrique.